Le mouvement « No Bra » s’inscrit comme un symbole puissant de libération et d’autonomie pour de nombreuses femmes. Chez Orcanta, nous croyons fermement que chaque femme devrait avoir le choix de comment elle souhaite vivre sa féminité, sans contraintes ni jugements. Alors que le port du corset fut abandonné au profit d’un soutien plus confortable, la tendance du « No Bra » (ne pas porter de soutien-gorge) semble s’imposer comme une libération pour certaines et un risque pour d’autres.
La montée du « No Bra » dans le monde
Une récente étude de l’Ifop souligne une tendance croissante vers le « No Bra », particulièrement notable chez les jeunes femmes de moins de 25 ans depuis le confinement. Cette période a offert un moment de réflexion et de redécouverte de soi, loin des regards extérieurs, permettant à beaucoup d’expérimenter une nouvelle façon de s’habiller, plus en phase avec leurs désirs personnels. Selon Camille Froidevaux-Metterie, chercheuse et professeure de science politique et auteure de « Seins : A la recherche de la libération », cette tendance pourrait s’ancrer durablement car elle reflète l’aspiration des femmes à se libérer des trop nombreuses exigences esthétiques qu’elles subissent quotidiennement.
Les bienfaits du choix « No Bra »
L’étude de Jean-Denis Rouillon met en avant que certaines femmes ont perçu des améliorations dans leur bien-être physique en délaissant le soutien-gorge. Chez Orcanta, nous pensons que la lingerie doit avant tout être synonyme de confort et d’acceptation de soi, reflétant la diversité des corps féminins. Le « No Bra » peut ainsi être vu comme une voie vers plus de naturel et de liberté.
- Recherche du confort
- Acceptation de la diversité des formes et tailles de seins
- Réduction des problèmes cutanés liés aux frottements et aux élastiques
Les risques potentiels du « No Bra »
Toutefois, il faut aborder les questionnements soulevés par le « No Bra », notamment concernant le vieillissement cutané, les défis spécifiques des sportives et le regard social.
- Le vieillissement de la peau : Selon Carole Maître, gynécologue, le fait de ne pas porter de soutien-gorge n’expose pas à un risque accru de vieillissement cutané.
- L’étirement des ligaments : Pour les sportives, courir sans soutien-gorge peut entraîner un étirement des ligaments, surtout pour les poitrines généreuses.
- Le regard des autres : Sortir sans soutien-gorge n’est pas toujours facile à assumer, surtout face au regard d’autrui. 52 % des Français interrogés par l’Ifop pensent qu’une femme qui ne porte pas de soutien-gorge risque d’être harcelée, voire agressée.
Les alternatives pour un soutien confortable et adapté
Le débat autour du « No Bra » dépasse la simple question du port du soutien-gorge. Il invite à une réflexion plus large sur la manière dont nous percevons et célébrons le corps féminin dans sa diversité. Pour celles qui souhaitent se libérer des contraintes esthétiques tout en bénéficiant d’un soutien adéquat, il existe des alternatives aux soutiens-gorge classiques.
- Soutiens-gorge sportifs : Pour les spécialistes, ils offrent support et maintien sans comprimer les nerfs ou irriter la peau. Privilégier ceux qui sont non élastiques.
- Modèles sans armatures : Pour les poitrines généreuses, les soutiens-gorge sans armature avec des bretelles plates et bien ajustées peuvent être une option confortable et sécurisante.
Chez Orcanta, nous soutenons que chaque femme devrait avoir le pouvoir de choisir ce qui lui convient le mieux, en termes de lingerie et au-delà.
Comment s’appelle la mode sans soutif
C’est le mouvement no-bra
